Elles rampent dans l’ombre, tapies en silence,
Sous la peau des songes, au cœur des absences,
Elles dressent leurs griffes au détour des pensées,
Et clouent la raison d’un souffle glacé.
La peur des hauteurs fait trembler les cimes,
Le vide attire, dévore, opprime,
Les murs se resserrent, les portes s’effacent,
Le souffle s’éteint, le courage se lasse.
Araignées minuscules, serpents rampants,
Monstres géants, bruits inquiétants,
Le sang se fige, la peur s’implante,
Et l’âme chavire, fragile et tremblante.
Dans l’eau profonde aux abysses noires,
Se cache l’effroi que l’on n’ose voir,
Tandis qu’un orage lointain et féroce,
Ébranle le cœur et fait perdre la force.
Les phobies sont reines, elles dictent leurs lois,
Elles jouent des esprits comme des jouets de bois,
Mais à force d’y croire, elles prennent le pouvoir,
Alors qu’un rire parfois peut les faire choir.
Car oui, au fond, qu’est-ce qu’une phobie ?
Un vieux croque-mitaine en mal de magie,
Et quand on l’accueille d’un éclat de rire,
Elle s’évapore, vexée, sans rien dire.
N’aie crainte des ombres, ose lever la tête,
Chaque petit pas éloigne la tempête,
Car même dans la nuit, la force se dévoile,
Et ton cœur s’illumine, brillant comme une étoile.
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