La maison bleue repose au bord de l’eau,
Ses murs rayonnent sous l’éclat du coteau,
Elle s’endort au souffle tendre des marées,
Et s’éveille au baiser des vagues nacrées.
Les volets clairs s’ouvrent comme des ailes,
Offrant au jour des promesses éternelles,
Un doux parfum de lilas dans le vent.
Emplit le soir d’un murmure émouvant.
Au pied des murs s’égarent des glycines,
Leurs bras légers s’ouvrent en clartés divines,
Elles se fondent au souffle clair de l’été,
Dans leurs voiles la lumière a dansé.
Le sable chaud enlace sa terrasse,
Chaque rayon la dore et l’enlace,
Le soleil, maître tendre et jaloux,
S’endort parfois sur son seuil si doux.
Quand l’horizon s’embrase au crépuscule,
Les vitres ambrées reflètent l’écume,
Dans un ciel profond où l’étoile s’allume,
Répandant l’or d’une divine plume.
Les nuits d’été lui dressent un cortège,
La lune en robe argentée s’y allège,
Dans l’air pur, comme un chant apaisé,
Monte un frisson d’éternité voilée.
Ô maison bleue, amante de la mer,
Ton bleu s’élève en éclat solitaire,
Chaque cœur posé sous ton éclat,
Goûte à l’ivresse et ne l’oublie pas.
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