Sous le ciel des montagnes, un rêveur solitaire,
Trouve dans chaque aurore un secret à saisir,
Mais une pie espiègle, au vol clair et léger,
Lui picore les songes avant même de s’enfuir.
Elle glisse dans la nuit, plume fine et maline,
Dépose dans son lit un frisson de douceur,
Puis disparaît soudain comme une ombre mutine,
Laissant au matin calme, un sourire dans son cœur.
Elle joue avec le vent, frôle la brume tendre,
Laisse au bord de ses pas des rêves jamais rompus,
Dans sa danse effrontée, il ne peut que l’attendre,
Captif des doux remous qu’elle sème au-dessus.
Lui, depuis ses sommets, guette l’oiseau rebelle,
Rêvant d’un jour chanceux où, d’un geste discret,
Il pourrait attraper au vol l’insaisissable belle,
Juste assez pour sentir son rire l’effleurer.
Mais la pie file vite, et son jeu continue,
Éveillant chaque nuit des pensées clandestines…
Et le rêveur attend, le regard plein d’inconnue,
Que l’oiseau revienne troubler sa route alpine.
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