Les volets clos, le jour sommeille,
Le corps se pose, l’esprit s’éveille,
Un calme tiède effleure les draps,
Puis peu à peu s’apaise là.
Un livre glisse, un souffle passe,
Le temps s’effile et se délasse,
La page flotte au creux du lit,
Et la pensée s’enfuit, ravie.
C’est la sieste un peu volontaire,
Quand la brise effleure la terre,
Celle qu’on promet pour dix minutes,
Le temps s’incline, la pression chute.
Sous le sapin bleu, l’ombre est tendre,
L’air se suspend, la paix s’étend,
Un merle chante au loin, tout bas,
Ce moment soudain devient délicat.
Après le festin, tout devient plus lent,
Les paupières tombent doucement,
Le café persiste sur la table en silence,
La sieste s’invite, charmante indulgence.
Et puis la vraie, douce et profonde,
Celle où plus rien ne pèse au monde,
Qui fait taire bruits et chagrins,
Sinon le vide… qui fait du bien.
J’aime ça :
J’aime chargement…