Aigues Mortes, Cité Médiévale

reed, grass, city walls-6091904.jpg
Petit hameau de pêcheurs de Méditerranée,
Ramasseurs de sels installés dans un golfe ensablé,
Destin d’un village médiéval devenu fortifié,
Beau site naturel de cette Provence ensoleillée.

Des tours, des remparts, un donjon promettant,
Offrant un surprenant voyage dans le temps,
Dévoilent à travers ces murs de pierres étonnants
Selon les volontés des Rois, grandeur et avilissement.

St Louis, fondateur des croisades et combattant, 
Sur les rives de la mer Méditerranée, se fixant,
Au coeur de ces marécages, bouclier édifiant,
Protéger des intrusions, défendre ses habitants.

Remparts d’une hauteur impressionnante,
Formant une forteresse en pierres épatantes,
Tours Constance et Bourguignons dominantes,
Fortins célèbres marqués de tragédies sanglantes.

Guerres et religions marquent à jamais ton empreinte, 
Tours devenues prisons pour protestantes, la crainte,
Femmes, mères y furent prisonnières, même enceintes,
Paysannes, nobles filles y périrent, sous la contrainte.

Captives des contrées voisines, mettant Dieu avant le Roi,
Entendons leur souffrance dans leur voix emplie de désarroi,
Chantant à l’unisson, quand vient la nuit, des cantiques parfois,
Emportées par la maladie, vieillesse, toujours garder leur foi.

Aigues Mortes histoire d’une légende à frissonner,
Drac malfaisant surgissant des eaux à la nuit tombée,
Un Majestueux cheval blanc nommé Lou Drapé, 
Dans l’obscurité des rues de la ville, il arpentait.

Prenant sur son dos, tous les enfants égarés,
Promenade unique vers les cieux ou les marais,
Etonnant équidé, sa belle croupe se rallongeait,
Dés que le nombre de ses proies augmentaient.

Ce premier port de France donnant sur la Méditerranée,
Fière de son histoire, de ses terres, où il fait bon y flâner,
Richesse d’une culture, de la flore et faune préservées
Souvenir d’une escale dans ta cité médiévale fortifiée.