Une caresse flotte, légère, dans l’air du soir,
Revient d’un geste doux, d’un tendre espoir,
Elle porte la chaleur d’un frôlement passé,
Un souffle vibrant, longtemps retenu, effacé.
Elle avance en silence, à pas de mémoire,
Cherchant la peau douce, avide de revoir l’histoire,
Elle garde en elle un souffle, une fièvre,
Un frisson discret, un tressaillement de lèvres.
La peau s’en souvient, elle aussi, dans l’ombre,
De cette trace infime, douce et sombre,
Une onde revenant, lente et obstinée,
Comme un écho brûlant d’une nuit enchantée.
La caresse respire encore au creux de la chair,
Rallume un frisson, un éclat de lumière,
Elle renaît, se glisse, s’attarde sans détour,
Chuchote à la peau l’empreinte du velours.
Elle traverse le temps, refuse l’oubli,
Retrouve les courbes, ranime l’envie,
Une caresse fidèle, éloignant le désespoir,
Un fil de chaleur recommençant à y croire.
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