Dans mon silence sans détresse, Le temps passe avec joliesse, Mon esprit se délasse et vagabonde, La beauté de Dame Nature m’inonde. De ma fenêtre, mon jardin est un théâtre, Petites terreurs, gracieuses et acrobates, Passereaux aux couleurs chatoyantes, Donnent la répartie, les mésanges chantent. Ô bel olivier, refuge des oiseaux affamés, Boules de graisse et graines j’ai déposé, Pour vous, les passereaux, vous picorez, Quelques délices offerts pour vos gosiers. Boules de plumes aux mélanges harmonieux, Jabots aux Reflets jaunes et noir, merveilleux, Joues blanches, couleur charbon autour des yeux, Mésanges charbonnières aux regards malicieux. Derrière cette vitre, ces belles créatures, Leurs gazouillements, leurs murmures, Entendre ces doux bruits dans cette nature, Subliment leurs voix d’une musique si pure. Sautillant de branches en branches, Aux aguets, jamais elles ne flanchent, Instinctives et restent infatigables, Gaies, un vent de liberté insaisissable. Mon regard vers dehors s’émerveille, Signe d'un printemps qui s’éveille, Douceur, nature, soleil se réveillent, Dans mon silence, ces mésanges l’égaillent.
