Sous l'ombre des cyprès, le flamenco respire,
Entre larmes et sourires, il dévoile son empire.
Histoire tissée de passions ardentes,
Sur des cordes de guitares troublantes.
Au XVIIIe siècle, dans les ruelles sévillanes dévoilées,
Tziganes tissant le flamenco, une danse s'éveillait,
Héritage métissé, maures et gitans s’unissant,
Mélange de douleur, d’amour, jaillissant.
Dans les tavernes de Séville, le chant s'installe,
Un cri d'âmes errantes, une plainte instrumentale,
Guitares en fusion, danseurs aux pieds fous,
Témoin d’un passé, toujours au rendez-vous.
Les palmeros, cerbères d’un tempo sacré,
Ensemble, sculptent une danse cadencée.
Flamenco, vivant aux palmas tissées,
Le cœur de l'Andalousie bat à l’unanimité.
Sous ce ciel Andalou, le Flamenco s’apprête,
Robes tourbillonnantes, éclatantes, secret de la fête,
Les volants dessinant des vagues de dévotion,
Chaque pli murmure un profonde passion.
Les pieds s’animent, frappant le sol avec ferveur,
Rythme effréné, un écho, une danse en lueur,
Les mouvements entre force et délicatesse,
La grâce d’une vibrante chorégraphie en ivresse.
Les bras déployés, racontent des sagas silencieuses,
Mains délicates, dessinent des silhouettes précieuses,
Chaque mouvement, décrivant une expression profonde,
Flamenco, où l’artistique devient une langoureuse ronde.
Les torsions du corps, une fusion avec le vent,
Regards, passionnés, éveil des éléments,
Dans l’éclat de la lumière, Flamenco se révèle,
Une adulation où l’âme devient une étincelle.
Notes et pas, portent vers un univers enchanté,
Art enivrant, émoi dans la danse, emporté,
Dans un tourbillon de couleurs et sons frémissants,
Vous convie, l’émotion s’épanouit, exaltant.