Dans les prés de La Llagonne, je m’en allai,
Sous un ciel éclatant, le cœur léger, je flânai,
Les prés s’ouvraient devant moi, vastes et sereins,
Portant les anales cachées des jours anciens.
Les boutons d’or, éclats de lumière sur la terre,
Doraient le paysage d’une teinte éphémère,
Leurs pétales dorés, comme des petites étoiles,
Illuminant mon chemin, tissant des toiles.
Les œillets sauvages, éclat subtil et discret,
Parsemaient les herbes d’un charme secret,
Leur parfum délicat, porté par la brise,
Rappel de moments de douce gourmandise.
Les marguerites champêtres, parées de blancheur,
Élevant leurs têtes en un tendre honneur.
Dansant avec le vent, en un doux ballet,
Symphonie joviale, d’un matin parfait.
Des souvenirs de jeunesse, soudain résonnant,
Vacances ensoleillées, rires innocents,
Les jeux dans les champs, courses éperdues,
La liberté ressentie, en ces moments vécus.
Le cœur empli d’émotion, je revivais ces jours,
Où l’innocence et la joie nous tenaient toujours,
Les échos du passé, doux et mélancoliques,
Résonnaient en moi, en notes nostalgiques.
La magie de l’instant, dans ce cadre bucolique,
Rallumait mon esprit d’un éclat magnifique,
Et dans ce coin de paradis, en un tendre refrain,
J’ai retrouvé la paix, sur ce printanier chemin.
Que cette promenade, dans sa tendre clarté,
Reste gravée en moi comme un rêve éveillé,
Dans ces pâturages fleuris, sous le soleil chantant,
Redécouvrant la magie de ces anciens instants.