Jeanne, enfant d’un humble destin,
Du val de Domrémy aux sentiers incertains,
Un jour, des voix en chuchotant l’appellent,
Loin des prés et des rêves, vers l’étincelle.
Elle entend le murmure des puissants, des Saints,
L’ardeur divine brûle en elle doucement, sans fin,
À la croisée des champs, des armes et des serments,
S’élevant, Jeanne la guerrière d’un peuple aimant.
Elle brave les lances, l’armure, les combats,
Défendant sa terre, ses champs et ses soldats,
Les flammes dans l’ombre, elle avance sans peur,
Avec la foi d’une foule gravée dans son cœur.
À Orléans, ses actes de bravoures l’éclairant,
Sous le soleil de France, sincère, vibrant,
Menant les siens dans l’ardeur et le feu,
Portant l’espoir de ces fidèles aux rêves fiévreux.
Accusée d’écouter des voix venues des cieux,
Jugée hérétique, aux desseins malicieux,
Fille de la France, elle rallumait la grâce,
Pour l’Angleterre conquérante, Jeanne était la menace,
Elle se battait pour Charles, le roi dépossédé,
Face aux Anglais envahissants et à leurs alliés,
Capturée par la ruse, ses rêves s’éteignaient,
Brûlée pour sa foi ardente, son courage demeurait.
Pour toi, les cloches sonnent aux portes des matins,
Les villages en prières, honorent ton chemin,
À travers champs en cendres et cités en colère,
Ton âme combative plane toujours, éternelle et fière.
Aujourd’hui, Jeanne, figure immortelle,
Jeune guerrière valeureuse, brillante telle l’étoile,
Dans l’éclat des brasiers, tu atteins l’infini,
Sculptant pour la France, un destin accompli.