La Magie du Roi Soleil

Levée ce matin, disons « aux aurores »
La ville palavasienne sommeille encore,
Marchant sur le canal qui dort dans l’ombre,
Pêcheurs Marins arrivent dans cette pénombre.

Une fraicheur matinale aux odeurs iodées,
Humeur joviale pour une rencontre innée,
Un peu de patience, le lever du soleil, j’assisterai.
Le commencement d’une belle journée assurée.

L’aube s’achemine silencieusement,
La première lueur apparait discrètement,
Les ténèbres disparaissent succinctement,
Lumières se répandent progressivement.

La terre s’embrase entre ciel et mer,
Jaillissent soudain les rayons de lumière,
Surgit lentement de l’horizon lagunaire,
Jaune, orangé, apparait le disque solaire.

Pure connexion entre la nature et la beauté,
Rayons aux doux éclats sur mon visage effleurés,
Apportent à mon âme apaisée, calme et sérénité,
Instants magiques d’un spectacle d’authenticité.

Vivre ces minutes de contemplation,
Réminiscence a toute mon admiration,
Si chère à mon coeur, une fascination,
Le jour est levé, les rues sont en animation.

Arrive la fin de cette belle journée,
La clôturer par des allégories dorées,
Promeneurs et pêcheurs ont déserté,
Rien que pour moi, cette plage aimée.

Le soleil brille encore  haut à l’horizon,
Berçant clapotis des vagues à l’unisson,
Frappent d’une douce lumière, les rayons,
Attendant l’embrasement du ciel vermillon.

Dans ce silence j’attends le coucher de Sa Majesté,
Peu à peu, le ciel aux teintes de couleurs animées,
Des lumières multicolores, par magie, tu créés,
Atteint cet horizon doucement comme posé.

Une vision lointaine d’un spectacle incendiaire, 
Ciel maculé de nuances étranges involontaires,
Reflétant sur la mer scintillante, quasi légendaire,
Tes rayons timides, aux lignes bien providentielles.

Mais l’astre Roi chaque soir doit disparaitre,
Et dés demain, nous le verrons réapparaître ,
Merveille transformée en mystère, parfaite, 
Règne divinement, c’est certain en grand Maître.

Cette eau profonde dans son immensité,
Scintillant sur les flots bleus devenus foncés,
Arrive paisiblement la pénombre enfin libérée,
Au loin brillent, les lumières des villes éclairées.