Dans la pénombre douce, un souffle frôle,
Le temps suspend son pas, les contours s’étiolent,
Un regard sensuel se perd dans l’infini,
Et le désir s’éveille, lentement, inouï.
Un frisson glisse, ondule sur la peau,
L’air s’alourdit, parfum chaud et nouveau,
Le geste devient un chant silencieux,
Un feu secret que l’obscurité rend précieux.
Des mains tracent des chemins incertains,
Chaque caresse efface le passé lointain,
On se perd dans l’ivresse d’un éclat furtif,
Où l’ombre et la lumière s’embrasent fugitif.
Le vent s’invite par la fenêtre entrouverte,
Chante des soupirs, des âmes découvertes,
Les draps deviennent vagues folles,
Les corps se fondant dans une farandole.
Un souffle chaud, un gémissement discret,
Le temps n’existe plus, seul l’instant est secret,
Des lèvres se rencontrent, tracent des promesses,
Que l’aube oubliera dans sa tendre ivresse.
Et quand l’aurore effleure enfin ces étreintes,
Seule la mémoire garde le goût des teintes,
Le rêve s’éloigne, mais le feu reste en veille,
D’un désir flottant, d’un plaisir en éveil.
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