Dans mon jardin, un crapaud femelle, fidèle,
Chaque soir, sur la terrasse, elle vient avec zèle.
Malgré nos précautions, nos gestes protecteurs,
Elle persiste, une âme en quête de douceur.
Pour notre chien, dans une démarche sage,
Nous l'avons déplacée, précaution pour son hommage,
Mais telle une étoile brillant dans la nuit scintillante,
Elle revient douce et tranquille, en grâce pétillante.
Sous la chaleur, discrète, elle s’était cachée,
Dans l’été brulant, elle a disparu, dissimulée,
Avec la fraicheur nocturne, elle renait, épanouie,
Cette nuit, là voilà revenue fière et embellie.
Dans le Gimeneil, nous l'avons mise à l'abri,
Un refuge pour elle, sous le ciel de la nuit.
Ce matin, un autre crapaud est apparu, sans pareil,
Le mâle, peut-être, pour partager ce doux réveil.
Dans cette danse de la vie, à chaque apparition,
Le jardin devient le théâtre d'une belle fusion.
Un couple de batraciens, un conte vivant, un duo,
Dans l'harmonie de la nuit, ils trouvent leur écho.
Dans ce jeu d’aller et retour, elle persiste,
La crapaude, une hôte, à qui rien ne résiste,
Elle nous rappelle la ténacité de la nature,
Cela interpelle et reste une énigme pure.
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