A toi, majestueux arbre dans mon jardin,
Petit tu devais être, m’a-t-on même dit nain,
Inlassablement, droit, fier, confiant, tu te tiens,
Traverse les saisons, mon arbre méditerranéen.
Ton beau feuillage aéré, presque en dentelle,
Branches aux perles colorées de jaune pastel,
Broderie de boules d’or gorgés de lumière,
Dommage que ta beauté ne soit qu’éphémère.
Mimosa, parfumé d’effluves sucrées
Aux senteurs florales un brin poudrée,
De tes grappes de fleurs ensoleillées,
Insectes, Abeilles, Bourdons y sont attirés.
Les oiseaux trouvent refuge dans ta demeure,
Rouge-gorge, mésanges aux belles couleurs,
Réchauffes les dans tes branches de douceur,
Où lentement s’épanouissent tes belles fleurs.
Mimosas, rendent la campagne belle, divinement gaie,
Tes fleurs éclosent en forme de pompons dorés,
Habillent le ciel azur d’éclats de joyeuseté,
Invitant l’artiste à peindre une oeuvre sublimée.
Un vrai rayon de soleil dans le coeur de l’hiver,
Réveillant nos jardins endormis, sous couvert
De ta chevelure d’or, réchauffe l’atmosphère,
Attirant le regard des passants populaires.
Symbole d’élégance, de tendresse et d’amitié,
Emblème de la femme pour une journée,
Dans les songes, tu représentes la sécurité,
L’Ile de Noirmoutier, Ile aux mimosas s’est surnommée.
Dans quelques jours, ta flagrance évaporée,
Ne restera qu’un coussin de boules cuivrées,
Emporté par une tramontane démesurée,
Symbole du retour d’un printemps assuré.
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