A Toi, Prince des champs à l’aube de l’été,
Sous le Mistral frémissant, teinte les prés,
Dans ces pâturages Gardois, tu dansais,
Rouge profond, lumineux, sublime beauté.
Fleur rebelle que l’on ne peut museler,
Dans un vase, hélas, meurt emprisonnée,
Noble charmeuse sauvage, indomptée,
Réveillant en nous, ce symbole de liberté.
Merveilleuse remplie d’une grâce en union,
Egaye le paysage, aux couleurs de la passion,
Mêlée aux herbes sauvages, douce fusion,
Papillons, abeilles butinant sur tes tapis vermillon.
Pétales froissées, étamines de noir bleuté,
Robe délicate et flamboyante, de fragilité,
Frêle, vacillantes sans jamais la posséder,
Fleur empreinte de poésie, d’éclat, de volupté.
Souvenirs d’enfance, champs de blés décorés,
Plante messicole, bannie un temps, mal aimée,
Renaît par milliers dans les parcelles semées,
Constat du bienfait des herbicides à l’arrêt.
Monet, Van Gogh Peintres en admiration,
Charles Trenet te chantait, considération,
Fleuron gastronomique, belles décorations,
Emblème de Kenzo, un parfum, de l’exaltation.
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