A St Michel de Llotes, les cyprès, pleurent, silencieux,
Témoins des jours passés, des souvenirs précieux.
Le long du cimetière, ils veillaient sans bruit,
Mais la mairie a décidé de les abattre, aujourd'hui.
Plus de quarante ans, ils ont vu le temps passer,
Leurs racines ancrées, ne demandaient qu'à rester.
Pour faire place à des voitures, un choix sans cœur,
Ils disparaissent, laissant l'écosystème en douleur.
Malgré les résidents, les cris de protestation,
La nature perd, c’est une cruelle amputation,
A vous, les cyprès, témoins du temps qui passe,
Offraient un abri, un havre, une belle grâce.
Mais les élus protestent, feignent la maladie,
Comme un chien qu’on veut tuer, il a la rage, on dit,
Une funeste excuse pour justifier cette tragédie,
Les cyprès tombent laissant notre biotope à l’agonie.
Engendrant, un vide, un deuil dans nos cieux,
L’écho des oiseaux porte un chant malheureux,
Rappelons-nous toujours de notre devoir de protéger,
La nature et ses merveilles, une nécessité à respecter.
J’aime ça :
J’aime chargement…