Cette nuit là, je me mis à rêver,
D’un édifice Autrichien architecturé,
J’entrai dans une ambiance tamisée
Le Palais Impérial, domaine sacré.
Edifice érigé en plein coeur de Vienne,
Les grands bals viennois, sont tiennes,
« Chasseurs », « Officiers » ou « Nelle Année »,
Les éclats et l’élégance d’une soirée inégalée.
Hauts plafonds de fresques décorés
Salon de colonnes de marbre habillés
Statues gigantesques d’or tapissées,
Esquisses des princes ou Roi Polonais.
Somptueux parquet en bois de chêne lustré,
Chandeliers de bronze aux bougies éclairées.
Lustres aux pampilles de diamants brillaient,
M’offrait un spectacle d’une grande beauté.
Au loin, sur la scène, l’orchestre symphonique,
Douce musique de cette époque romantique
Une valse légère, entrainante et magique
M’emporte dans un ballet fantastique.
Valse de Vienne au rythme enchanteur,
Palpitante, ardente, empreinte de douceur,
Atmosphère chaleureuse, luxueuse, un honneur,
Couple envoutés vibrants, tous en choeur.
Robes longues au décolleté envieux,
Un face à face, yeux dans les yeux,
Gestes captivants, troublants, affectueux,
Danse enjouée, sur cet air mélodieux.
Voyage dans le temps, ne serait ce qu’un instant,
Jupes et jupons sous le vent, virevoltant,
Pas scandés, rimés en cadence, élégant,
Moment de plaisir, et d’intensité émouvants.
Les douze coups de minuit sonnent
Le traditionnel « Quadrille » résonne
Folklore des bals viennois, j’affectionne
Danse à 9 figures, en carré ou en colonne.
Ô Vienne ton histoire, tes traditions, féeriques,
Strass, Schubert, Mozart, compositeurs classiques,
Le beau Danube dont les flots sont magnétiques,
Ce jour viendra et on se rencontrera, fantastique.
