Je roule, j’avance sur la route légère,
Le vent caresse un tapis de lumière,
La vallée s’étire en mille verts mouvants,
Un souffle d’ailleurs flotte dans l’air du temps.
Et là, au sommet d’une douce colline,
Un village repose en paix mâtine,
Qui vit ici, caché dans la verdure,
Sous ces toits de pierre et les murs d’azur ?
Les jardins foisonnent en parfums subtils,
Le lierre enlace les murs immobiles,
Les sentiers serpentent sous l’ombre des chênes,
Glissant un silence aux notes anciennes.
Les volets s’entrouvrent, la vie se devine,
Une main soulève un rideau de mousseline,
Une fontaine chante au creux d’un jardin,
Son eau cristalline danse sur le chemin.
Les troupeaux s’ébattent dans l’herbe nouvelle,
Les cloches résonnent en cadence éternelle,
Un chat somnole sur un muret fleuri,
Tandis qu’un chien veille aux abords assoupis.
Ce village oublié, bercé de douceur,
Respire un passé empli de lueurs,
En teintes de braise, le soir couchant,
Dépose sa lueur sur les toits dormants.
Le temps suspend son vol dans un dernier frisson,
Là-haut sur la colline, loin de l’horizon,
Un havre secret, un joyau sans âge,
Ici la paix sommeille au creux des nuages.
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