Sous les cieux de mai, la terre enfin respire,
Les bruits de guerre s'estompent, laissant place au sourire,
La France se redresse, libérée de ses chaînes,
Chaque ville et village, célèbrent la fin des peines.
Les clochers résonnent d’un écho libérateur,
Portant aux quatre coins l’annonce du bonheur,
Les yeux embués des larmes de joie,
Retracent le chemin du courage et de la foi.
Dans les rues pavées, des foules en liesse,
Des chants d’allégresse, des baisers, des promesses,
Les drapeaux tricolores flottent au vent,
Symbole de paix, de courage, tout puissant.
Les soldats rentrent, héros de l’ombre et de la lumière,
Accueillis en triomphe, sous une ovation sincère,
Leurs pas résonnent comme des battements de cœur,
Rythme d'une nation renaissante, pleine de ferveur.
Les ruines se dressent encore, une souffrance,
Mais l’âme du pays pulse de nouvelles espérances.
Les enfants courent libres, sous un ciel serein,
Ignorants les horreurs, rêvant de beaux lendemains.
Dans les contrées, la liesse est populaire,
Les chants s’élèvent, jusqu’au crépusculaire,
La France se relève, forte de ses douleurs,
Forgée par la résilience, armée de ses valeurs.
Les champs refleurissent, la vie reprend son cours,
Les rivières chantent à nouveau, l’hymne des beaux jours,
Les sourires éclatent, les cœurs sont légers,
La France renaît, vaillante de ses bras libérés.
Des mains se tendent, fraternelles et fières,
Pour reconstruire ensemble notre terre de lumière,
Les larmes se mêlent aux rires éclatants,
Dans un ballet d’émotions, vibrant et triomphant.
La Libération, printemps de l’humanité,
Promesse d’un futur où régnera la liberté,
Quarante-cinq, année de renaissance,
Gravée à jamais dans le cœur de la France.