Hirondelles, messagères du printemps,
Vous, porte-bonheur pour les habitants,
Chasseresses noires d’enchantement,
Votre arrivée dans nos contrées, éblouissant.
Migratrices, vie remplie de témoignages,
Dans l’immensité du ciel, dominez paysages,
Traversez les pays, quel périlleux voyage,
Sous des milliers cotonneux et blancs nuages.
Ce matin, le printemps vient de m’être annoncé
J’entends le piaillement d’une hirondelle envolée,
Volatile au ventre blanc et queue échancrée,
Frémissant au souffle du vent, au dos noir bien ancré.
Montant haut dans le ciel et rasant les graminées,
Equilibriste hors pair aux plumes déployées,
Figures sensuelles imprégnées de légèreté,
Vols gracieux d’hirondelles me font vibrer.
Travailleuse acharnée pour construire son nid,
Bâti de boue, duvets et brindilles, pour sa colonie,
Cocon à la chaleur douce, un réel paradis,
Attendant la couvée de ses oeufs bénis.
Hirondeaux aux becs grands ouverts, tous unis,
Piaillent à tue-tête leurs parents, grand appétit,
Couple harmonieux gave et gorge ses tout-petits,
Blottis dans ce nichoir, une belle harmonie.
Et quand l’automne sonne par ses nuits de fraicheur,
Regroupées sur les fils, signe d’un départ annonceur,
Envol imminent vers les pays où règne chaleur,
Hâte de vous revoir pour mon plus grand bonheur.
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