Dans l'ombre feutrée des couloirs, lle temps semble figé,
Des ainés aux gestes lents, s’éloignent de leur passé,
Leurs yeux éteints fixent des murs dépourvus de vie,
Un combat silencieux, dans ce nouvel univers réduit.
Les chambres modestes, sans éclat, sans chaleur humaine,
S’apparentent à des cages où l'âme se déchaîne,
Des espaces impersonnels dont l’antan s'efface,
Où l'avenir se résume à une attente, une impasse.
Laissant derrière eux, leurs souvenirs, leurs foyers,
L’existence s’assombrit, dans ce concept confiné,
Les photos jaunies, les objets parlant de leurs vies,
Sont les seuls témoins muets restants de leurs envies.
Leurs regards perdus, empreints de mélancolie,
Triste reflet d'une réalité qui se dérobe, s’enfuit,
Ici, hélas, les jours se suivent et se ressemblent,
L'ennui, la solitude, leurs seuls maîtres qui les assemblent.
Ils évoquent les jours d’autrefois, les rires, les amours,
Cherchant un brin de bonheur dans ces murs sans contour,
Chaque jour qui passe, un peu de leur flamme s'éteint,
Dans cette maison de retraite, où l’espoir est restreint.
Face à ces âmes cherchant une reconnaissance,
Rappelons-nous l’importance d’une écoute, d’une présence,
Pour offrir à nos ainés, une fin de vie emplie de respect,
Où la dignité, l’empathie, sont les piliers d’un lien parfait.
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