C’était au 18ᵉ siècle, un temps tourmenté,
On y murmurait des rêves de liberté,
Marceline vit le jour dans un siècle de douleurs,
Où l’enfance s’efface sous le poids des malheurs,
Orpheline tôt, dans un monde sans pitié,
Elle forgea sa plume pour tout exprimer.
Actrice, chanteuse, elle prit la lumière,
Dans un théâtre où l’art semblait éphémère,
Mais c’est dans les mots que son âme vibrait,
Une poésie où le cœur se livrait,
Chantant l’amour, les mères en détresse,
Les peines des femmes, leur tendre faiblesse.
Ses enfants, trop tôt, quittèrent la vie,
Hyacinthe, Ondine, l’éternelle tragédie,
Elle pleura leurs âmes dans ses écrits,
Chaque vers chargé de chagrin infini,
À travers ses larmes, elle trouva la force,
D’élever son art, malgré ce lourd « divorce ».
Dans Les Pleurs, son œuvre au ton éploré,
Souffrances vibrantes, dans chaque vers exalté,
Ses poèmes chantaient les cœurs malmenés,
Des vérités simples, mais souvent oubliées,
Femme et poétesse, elle ouvrit la voie,
Pour celles venant porter leur voix.
Son combat fut celui de l’émotion pure,
Contre un monde froid, insensible et dur,
Elle brisa les murs d’un art trop sévère,
Les femmes n’avaient guère droit à la lumière,
Marceline, muse au cœur rempli de passion,
Éclaire encore les âmes par ses oraisons.
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