Dans les vallées, les montagnes, loin des regards citadins,
Le service public, se perd, abandonné, clandestin,
Transports, écoles, commerces, autrefois si présents,
Disparaissent peu à peu, l’isolement s’étend.
La poste messagère d’histoires, d’espoirs,
Fane, disparait, comme un souffle dans le soir,
Les écoles, joyaux du savoir et de l’égalité
Ferment leurs portes, laissant place à la fatalité.
Villages endormis, aux commerces éteints,
Citadelle silencieuse où tout devient lointain,
L’institution se vide, les enfants partent en quête,
Enseignement détérioré, la culture s’appète à disparaitre.
Les écoliers, se levant à l’aube, pour le car du matin,
Voient leur horizon s’assombrir, c’est certain,
Les services scolaires s’amenuisent, s’étiolent,
C’est le château de cartes qui dégringole.
Les familles quittent les villes aux prix trop élevés,
Pour trouver un abri dans les campagnes oubliées.
Mais les services publics, hélas, ne suivent pas,
Ils diminuent, se dissipent, c'est là leur triste éclat.
Les personnes âgées, fragiles et sages,
Sont touchées par ce manque de passages.
Elles ne peuvent plus se déplacer en voiture,
Les services publics font défaut, une torture.
Isolés, enfermés dans leurs foyers,
Nos aînés, abandonnés, désespérés.
Les rendez-vous médicaux deviennent un calvaire,
Sous le poids de l'inaccessibilité, vivent un enfer.
Quant aux ordures ménagères, autre défi,
Le passage ne se fait plus, c'est un souci.
Devant se déplacer pour les transporter,
Vers de beaux containers, quelquefois isolés.
Pour nos anciens, c'est un fardeau de trop,
Ce poids supplémentaire, le pire scénario,
Le service public, garant d'une vie décente,
Doit prendre en compte leur besoin, leur attente.
La définition du service public a changé,
Dans un monde où tout est commercialisé, maîtrisé.
Où sont les valeurs d'égalité, de solidarité ?
Elles devraient perdurer, immuables, et honorées.
Pourtant, aujourd'hui, on constate avec tristesse,
Que le service public a perdu de sa richesse.
Il est temps de redonner vie à notre tissu social,
Et de rappeler que le service public est un bien VITAL.