Dans la lueur d'octobre, un flot de rose s'élève,
Un ruban s’enlaçant aux cœurs, à chaque rêve,
La science progresse, un pas de plus tous les jours,
Chercheurs et soignants tracent la voie du secours,
On parle de victoires, de nouveaux horizons,
Des traitements plus doux, de futures guérisons.
Les laboratoires fourmillent de savoir, de passion,
Chaque percée scientifique redonne sa flamme à l’action,
La recherche avance, et l’espoir grandit,
L’aube de demain se dessine d’un espoir infini.
Dans ce mois rose, levons nos voix pour demain,
Pour un avenir où le cancer se fera lointain.
A Val d'Aurelle, où je trouvai chaleur,
Chaque soignant portait un rayon de douceur,
Leur écoute attentive, leur geste rassurant,
Faisaient fondre les peurs, effaçaient les tourments.
Là-bas, tout le personnel, sans exception,
Offrait un soutien, un sourire, une rare dévotion.
D'autres lieux, moins dédiés, laissent des souvenir amers,
Des médecins trop pressés, des discours de chimères,
Leurs regards de pierre, indifférents aux combats,
Font oublier parfois la profondeur des tracas.
Mais là où l’on sait que chaque vie est sacrée,
On trouve une chaleur que rien ne peut briser.
Ces comportements, laissent des séquelles,
Des mots sans chaleur, l’empathie en veille,
Attentions indifférentes, mots maladroits,
Ebranle notre force, affaiblit notre foi,
L’optimisme vacille comme une flamme fragile,
L’ombre de l’angoisse plane, tout devient difficile.
Octobre Rose doit aussi éveiller les consciences,
Promouvoir l’écoute, insuffler la confiance,
Pour chaque patient, dans sa vie tourmentée,
Un soutien, une écoute, mais pas de pitié,
Sensibiliser les lieux à l’importance des cœurs,
Pour que chacun trouve la chaleur et douceur.
Heureusement, nous marchons, portés par l’espoir,
Chaque avancée, chaque geste, éclaire la victoire,
Main dans la main, nous traçons un chemin,
Vers un avenir où la peur s’éloigne enfin,
Dans ce mois rose, unis dans notre foi,
Nous levons nos voix, pour notre estime de soi.