Sous le ciel de Montauban, une étoile naquit,
Femme au regard fier, à l’esprit aguerri,
Appelée Marie Gouze, avant que l’avenir,
Ne sculpte « Olympe », promis à grandir.
Jeune veuve rebelle, refusant la soumission,
Elle prit sa liberté comme unique condition,
Partit à Paris, cité des esprits enflammés,
Son coeur d’idéaliste ne pouvait se cacher.
Avec sa plume aiguisée, elle sculptait la vérité,
Sur le théâtre des injustices, elle osait s’affirmer,
De pièces engagées à des pamphlets ardents,
Elle dénonçait l’injustice, défiant les puissants.
Ecrivant des drames où la voix des opprimés,
Résonnait comme un cri dans un ciel tourmenté,
Des femmes sans droits, elle portait la colère,
Revêtant la parole comme une armure de fer.
Dans La Déclaration des droits de la femme,
Elle inscrivit l’espoir, une étoile dans les flammes,
“Femme, réveille-toi !”, clamait son manifeste,
Pour que l’égalité devienne enfin céleste.
Mais la Révolution qu’elle chérissait tant,
Dévora ses enfants dans un vent déchirant,
Accusée de trop dire, de rêver trop fort,
Elle trouva dans l’attente, un funeste décor.
Sur l’échafaud, elle garda sa fierté,
Portant haut ses idées, même dans l’adversité,
“Olympe de Gouges,” disait-elle, “mourra,
Mais ses idées vivront, là où règne l’émoi.”
« Je meurs pour mes idées » disait elle au trépas,
Et sous la guillotine, elle ne fléchit pas,
Son sang, rouge d’espoir, nourrit l’humble semence,
D’un futur éclatant de paix et de décence.
Aujourd’hui ton courage traverse les âges,
Toi, l’artiste des mots, l’esprit libre et sage,
Tu peignais avec ta plume des destins éclatants,
Une fresque d’égalité pour tous les vivants.
Olympe de Gouges, nous gardons ton flambeau,
Ton combat résonne encore sous chaque drapeau,
Et dans les cœurs épris d’une justice infinie,
Ton nom brille, lumière d’un monde affranchi.