Né sous le nom de Moonta, au Danemark lointain,
Il fendit les vagues, défiant les embruns,
De la Grèce à Marseille, il traçait sa route,
Au coeur des tempêtes, des joies, des déroutes.
De cales bondées de vies, de missions,
Portant l’espoir de grandes ambitions,
D’Australie au sud méditerranéen,
Chaque traversée forgeait son destin.
En 1967, au Barcarés, sur une plage déserte,
Le Lydia devint un rêve, une découverte,
Sous les mains audacieuses de Gaston Pams,
Il fut échoué, ancré dans les sables blancs.
Sous le regard des visiteurs émerveillés,
Il révèle l’histoire des siècles passés,
Son pont statufié s’élève fier et droit,
Un dernier voyage, entre mer et bois.
Premier paquebot des loisirs modernes,
Il devint phare pour une côte en pleine ère,
Casino, restaurant, temple des artistes,
Ses ponts vibraient aux rires des humanistes.
Il accueillit des bals, des nuits étoilées,
Des âmes curieuses, des fêtes enchantées,
Dans le sable, il devient un trait d’union,
Entre les jours écoulés et l’horizon.
Ses tôles chantent au gré des brises légères,
Complainte vibrante aux voyageurs de naguère,
Aujourd’hui, il se dresse, vestige précieux,
Un musée vivant sous le regard des cieux.
Mais aussi, son ombre abrite des fêtes,
Un écrin dynamique pour mille conquêtes,
Dans ses jardins, les lumières dansent,
Les concerts résonnent, célébrant l’existence.
Village de Noël, spectacles en plein air,
Le Lydia rayonne, emblème de cette terre,
Il est le cœur battant d’une ville en liesse,
Un héritage vivant, un mythe sans faiblesse.
Témoin des jours où Port Barcarès naquit,
Tu chantes encore, quand la nuit luit,
Cet hymne vibrant à l’audace humaine,
A leurs mains bâtisseuses, à leur force sereine.
Sous les étoiles catalanes, tu restes éternel,
Ton ombre se dessine, immuable et fidèle,
Sculpté par un incroyable destin surprenant,
Continue de porter nos rêves pour longtemps.
Témoin des jours où Port Barcarès naquit,
Tu chantes encore, quand la nuit luit,
Cet hymne vibrant à l’audace humaine,
A leurs mains bâtisseuses, à leur force sereine.
Sous les étoiles catalanes, tu restes éternel,
Ton ombre se dessine, immuable et fidèle,
Sculpté par un incroyable destin surprenant,
Continue de porter nos rêves longtemps.