Dans l'ombre douce de l'enfance passée,
Des rires légers aux rêves tissés,
Les jeux insouciants, les jours ensoleillés,
Des souvenirs chéris, à jamais liés.
L’odeur suave des bonbons, écho de jeunesse,
A l’épicerie, Gaby, complice de notre faiblesse,
Chercher des bêtises, puis rire en gourmandises,
La Llagonne sucrée, dans ma mémoire promise.
Adolescence, temps des coeurs battants,
Chercheurs d’amour, de béguins palpitants,
Sous les étoiles d’été dans ce village animé,
Boums et bals, fêtes étincelantes de félicité.
À la tour, refuge de nos secrets partagés,
Là où le temps s'étirait, partenaire des amitiés,
Vélos, mobylettes, sillonnant les rues avec entrain,
Ce monde magique où l'innocence régnait sans fin.
Instants complices, amourettes enlacées,
Des moments simples, à jamais gravés,
Les saisons défilaient, laissant des traces,
D’une enfance heureuse, douce et fugace.
Les fenêtres, des yeux contemplant le temps,
Observent les saisons, les joies, les tourments,
Bancs solitaires, témoins de confidences,
Réveillent souvenirs avec une douce éloquence.
Aujourd’hui, parcourant ces lieux d’enfance,
Les images reviennent, une véritable résonance,
Mon village, livre ouvert de pages d’émotion,
En couleurs vives, je lui voue une éternelle passion.