Sous le soleil implacable, la terre s'embrase,
Les flammes dansent, une danse tragique et vorace.
La sécheresse a préparé le terrain aride,
Les incendies se propagent, une vision morbide.
Les arbres se transforment en torches ardentes,
Le vent souffle, emportant les étincelles fumantes.
La nature pleure, sa beauté consumée par le feu,
Ils ravagent, laissant derrière eux des adieux.
Dans la sécheresse et la folie, notre terre gémit,
Les écosystèmes fragiles se perdent dans la nuit.
Les animaux fuient, cherchant refuge loin des flammes,
Les incendies causés par l'homme brisent toutes les trames.
Dévorant tout, laissant le désarroi, la douleur,
Maisons, jardins aux havres chaleureux, le malheur,
Réduits en cendres, emportant les souvenirs de valeur,
Les habitants pleurent, leurs rêves sont partis ailleurs.
Les héros en uniforme luttent contre la furie des flammes,
Leurs efforts inlassables pour protéger ce qui reste de l'âme.
La nature souffre, mais dans les cendres germe l'espoir,
Que l'été en incendies cède bientôt la place à la gloire.
Dans le ballet des Canadairs, ils dansent avec grâce,
Plongeant dans les flammes, une course contre l'espace.
Leurs réservoirs s'ouvrent, l'eau s'épanche comme une larme,
Luttant contre l'incendie, une bataille qui désarme.
Les avions anti-incendie survolent la tragédie,
Leurs cargaisons d'eau tombent, un doux écho de pluie.
Ils éteignent les flammes, espoir dans le chaos,
Saluons grandement leur courage, ils sont nos héros.
Bombardiers d’eau dessinant des courbes audacieuses,
Leurs équipes à bord luttent avec une foi si précieuse.
Hydravions courageux aux silhouettes agiles et fortes,
Dansent avec les flammes, dans ce monde en révolte.
Pourtant, dans l'obscurité des cendres, une leçon demeure,
Préservons ce que la nature nous offre hélas en pleurs.
La sécheresse et les flammes ne sont pas d’inévitables destins,
Agir, protéger, et ainsi éviter ces maudits lendemains chagrins.