Sur la côte Altlantique, une merveille s’est sculptée,
La Dune du Pilat, unique en Europe, une beauté,
Vents, océan, forêts, complice d’une danse éternelle,
Sculptent les contours d’une grâce irréelle.
Des millénaires durant, les grains accumulés,
Portés par les vents, une force insoupçonnée,
Déposés délicatement sur cette terre d’Aquitaine,
Créant ainsi une montagne, fière et solitaire.
Au XIXe, elle a conquis le coeurs des curieux,
Escaladant ses pentes pour un panorama radieux,
Devenue une destination prisée, adorée,
Vue sur le bassin d’Arcachon, la côte argentée.
Sur cette Dune réputée, l’ascension m’appelait,
Sous un soleil d’or, une belle journée s’annonçait
Sable chaud, sous mes pieds, je montais déterminée,
Vers une cime prometteuse, une vue à contempler.
138 marches, vers le ciel, elles s’élèvent,
La conquérir, l’esprit enivré de rêves,
Une montée raide de 106m en harmonie,
La découverte ! Oublier l’effort accompli.
Le sommet presque atteint, mon souffle devient court,
Chaque pas m’attirait à elle, dans un sable de velours,
Arrivée enfin, mon regard s’est émerveillé,
Spectacle solennel, mon coeur s’est envolé.
Le sable doux et fin, sous mes pieds s’étale,
Comme un tapis d’or, une caresse sans égale,
Ô Belle Dune, ton précieux coin de paradis,
Ta beauté se mêle à la douceur de la vie.
De cette cime, un panorama éblouissant, grandiose,
La lagune bleue, des couleurs en symbiose,
Une pinède verdoyante, mystérieuse et dense,
Mais l’été dernier, le feu a créé une terre de souffrance.
Cet espace naguère vivant, a brulé en silence,
Une biodiversité en danger, une perte d’essences,
Oiseaux, animaux, victimes de cette désolation,
La Dune en mouvement, un challenge en création.
Alors, je suis restée là, absorbée par la vue,
Cap Ferret se dessine, d’un charme absolu,
Un horizon bleuté, une toile sans pareil,
Ce lieu exceptionnel où l'idéal devient réel.
Laissons nous porter par cette magie,
Honorons la Dune du Pilat, une suprématie,
Pur symbole d’une beauté éternelle,
Précieuse perle que la nature nous révèle.
