Dans les contrées verdoyantes, la charrue résonnait,
Autrefois, le fermier, dans la terre, s'implantait.
Les bêtes vaillantes, compagnes du labour,
Sculptaient les champs, dans un labeur sans détour.
Les animaux de la ferme, essentiels à l’existence,
Lait, laine, des produits de grande importance,
Les poules nous offrent leurs œufs dorés,
Les cochons leur viande, bien appréciée.
Mais ce monde rural a bien changé,
Les fermes et les hommes se sont éloignés,
Le coq chante au lever du soleil,
Certains se plaignent, troublés dans leur sommeil.
Les vaches broutent paisiblement dans les prés,
Leurs odeurs naturelles se mêlent à l'air frais,
Ces métairies sont des héritages de générations,
Pourtant, le progrès les menace de disparition.
Mais voici le temps des villages grandissant,
Constructions en folie, un changement surprenant.
Résidents rebelles militant pour le départ des fermes,
Contraste saisissant entre l’ancien et le moderne.
Mais qui sont-ils pour chasser ces âmes pieuses ?
Sans eux, nos vies seraient-elles moins lumineuses,
Les fermes sont nos racines de nos existences,
L’expansion ne doit pas les priver de leur substance.
Sont-ils conscients des conséquences de leurs actions ?
Dans ce monde en perpétuelle évolution,
Exploitations gardiennes d'un mode de vie sain,
Il est temps de les protéger, les soutenir, au quotidien.
Dans l’univers actuel l’enfant éveillé,
Croit que le lait coule en boites alignées,
La vache discrète perd sa place dans le récit,
Une réalité altérée, ou le virtuel défie nos décennies.
Questionnons-nous sur le monde que nous voulons laisser,
Dans cette quête effrénée de confort et de progrès,,
Interrogation profonde, dans ce tumulte éperdu,
Où va le monde quand la ferme est méconnue ?
Les cloches sonnaient la vie, l’espoir,
Désormais étouffées par le savoir,
Le monde rural perd de sa douce tranquillité,
Ne tolérant plus la mélodie du clocher.
Mais la modernité nous emporte,
Vers un chemin hélas sans porte,
Oubliant les vertus de la simplicité,
Au profit d’une réalité déconnectée.